Les sorcières de Hollow Cove T11 : Tourbillon de tourments by Kim Richardson

Les sorcières de Hollow Cove T11 : Tourbillon de tourments by Kim Richardson

Auteur:Kim Richardson [Kim Richardson]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Auto-Édité
Publié: 2023-10-11T22:00:00+00:00


Chapitre 15

Deux séries d'orgasmes terrassant plus tard, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Après ma deuxième douche, j’entrai dans la grande maison, laissant derrière moi un Marcus endormi, étendu nu sur notre lit, exactement comme je l'aimais.

Mon téléphone indiquait 22 h 45. Je me dis que mes tantes dormaient peut-être et je détestais l'idée de les réveiller. Cependant, je trouvai les trois sorcières rassemblées autour de la table à manger avec un grand cheesecake au milieu. Hildo était allongé sur l'îlot, les yeux fermés, sa poitrine se soulevant et s'abaissant dans un rythme paisible.

L'odeur du café frais m'emplit le nez tandis que je me dirigeai vers le comptoir et me versai une tasse.

— Vous n'avez pas pu dormir non plus, hein ? dis-je, appréciant le liquide chaud et amer dans ma gorge alors que je les rejoignais à la table et que je m'asseyais.

Beverly me jeta un regard complice.

— Eh bien, nous savons pourquoi tu ne pouvais pas, avec tous ces orgasmes.

Je me raidis sur ma chaise, la chaleur se propageant de mon cou à mon cuir chevelu. Je sentais même le bout de mes oreilles devenir rose. Comment avait-elle pu entendre ça ? Pouvait-elle vraiment l'entendre ? Avais-je oublié de fermer les fenêtres ? L'idée que mes tantes puissent m’entendre faire l'amour avec Marcu était mortifiante.

— Ne t'occupe pas d'elle, dit Dolorès en agitant sa fourchette dans tous les sens.

Beverly enroula une mèche de cheveux blonds derrière son oreille.

— Au moins, quelqu'un de la famille en a.

Elle tira le col de son chemisier et souffla.

— J'ai tellement chaud. Si je n'en ai pas un bientôt… je vais faire une combustion spontanée.

Dolorès renifla.

— Ça n'existe pas. C'est un mythe.

— Bien sûr que ça existe, dit Ruth, les yeux ronds d'une certitude absolue. C'est arrivé à Freddie Pett. Il prenait un bain de soleil nu dans son jardin. Une minute, il se mettait de l'huile, et l'instant d'après — elle fit des gestes de la main — pouf. Il n'était plus que cendres.

Dolorès secoua la tête.

— Comment peux-tu en être sûre ? Tu étais là ? Tu l'as vu de tes propres yeux ?

Ruth haussa les épaules.

— Sa femme l'a trouvé. Elle m'a raconté l'histoire.

— On dirait plutôt que sa femme lui a jeté un sort et a inventé cette histoire pour se couvrir, déclara Beverly.

Dolorès coupa une tranche de gâteau.

— Tiens, Tessa. Prends du cheesecake.

J’attrapai l'assiette et pris une bouchée.

— Mmmm. C'est bon. C'est toi qui as fait ça, Ruth ?

Les yeux bleus de Ruth se levèrent de leurs cernes, et mon cœur se serra en voyant à quel point elle avait l'air fatiguée.

— C'est moi, oui.

Elle me fit un faible sourire.

— Le cheesecake me rend heureuse.

— Il me rend heureuse aussi.

Je pris une autre bouchée.

— Les orgasmes aussi, ajouta Beverly avec un sourire suffisant. Des tas et des tas d'orgasmes.

Oh là là. Ça allait être l'une de ces nuits.

Je déglutis, glissant mon regard d'une tante à l'autre et voyant la défaite se dessiner sur leurs visages. Mais ce que j'avais à partager avec elles allait changer tout cela.



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